Nicolas nous met vraiment l'eau à la bouche, j'espère que pour vous aussi..... avec sa Newsletter n° 3
Nous avons déjà des dates de représentations :
1er, 2 et 3 février 2018 à 20 h 30 GUINGUETTE - Fontaine
25 mars 2018 à 18 h 00 BELVEDERE - St Martin d'Uriage
8 avril 2018 à 17 h 00 MELILOT Théâtre - St Marcellin
A très bientôt...
Newsletter N°3 – Octobre
2017
Bonjour
Ce n’est pas encore la dernière ligne droite mais nous
entamons certainement le dernier virage avant la dernière ligne droite. Pour
preuve de cette accélération des choses, nous avons arrêté les dates des 1ères
représentations (ça sera à la Guinguette, à Fontaine, les 2, 3
et 4 Février 2018, mais nous aurons l’occasion de vous en reparler) et nous
avons loué récemment cette même Guinguette pour faire un 1er filage
de la pièce dans les conditions qui seront les nôtres, et les vôtres, le jour
venu.
Cette répétition grandeur nature nous a confortés dans l’idée
que nous tenions un bon spectacle. Les acteurs sont maintenant dans leurs
personnages et la pièce révèle un vrai potentiel.
Nous avons en effet pu nous rendre compte lors cette séance
de travail que tout s’était mis en place peu à peu et que le travail fait
pendant nos répétitions hebdomadaires avait permis une véritable gestation
du spectacle.
Un spectacle qui s’articule autour de la mère, un personnage
rempli du vide qui la ronge. Elle se sent abandonnée, ses enfants la quittent,
son mari la trompe, laissant un vide qui la fait basculer dans l’agressivité,
dans la folie. Elle attend son fils, elle attend sa vie d’avant. Elle est
délaissée par son passé. Elle se sent seule, démunie, flouée, blessée.
Comment être quand il n’y a plus rien ? Elle n’a
plus de petit déjeuner à préparer pour personne, plus de petit cartable à
remplir. Le seul acte de sa journée consiste à acheter une robe rouge. C’est sa
façon silencieuse de crier visuellement qu’elle existe.
Nous nous sentons maintenant plus à l’aise avec le côté sombre
du texte de Florian Zeller : le langage qui tourne en boucle et les scènes
dont on ne sait si elles ont existé ou si la mère les a inventées.
Le filage de la pièce de l’Acte 1 à l’Acte 4, chose que nous
n’avions encore jamais faite, nous a
permis de mesurer combien sa structure est à l’image de cette folie qui avance,
avec des scènes qui se répètent, qui se mélangent, des répliques incessantes. Cette
vue globale de la pièce nous a d’ailleurs amenés à repenser quelques liaisons entre
des scènes que nous avions travaillées, de façon indépendante, lors des
répétitions.
En effet, les repères temporels disparaissent. La pièce ne
suit aucune linéarité et les mêmes questions reviennent sans arrêt,
obsédantes.
Par notre travail sur le texte, nos discussions sur la
pièce et avec l’aide précieuse de Janine, notre metteur en scène, nous parvenons
à faire avancer les personnages dans cet univers dont on ne peut séparer la
part du réel et celle de l’invention, les scènes où il est difficile de savoir
qui est cruel et qui ne l’est pas, qui ment et qui dit la vérité.
Les frontières s’effacent entre le rêve et la réalité.
Tout ce que nous jouons existe-t-il ou bien
tout cela a-t-il été inventé?
Et si la fin était en fait le début de la pièce ?
Nous vous laisserons, bientôt, vous faire votre propre avis
sur cette histoire qui évolue entre la vie et le délire, entre la dérision et
la dépression.
Je ne peux clore cette 3ème lettre
d’information sans évoquer le plaisir que nous avons eu à présenter des
extraits de notre précédent spectacle, « Symphonie Théâtrale »
- une lecture théâtralisée de 4 nouvelles extraites du livre de Nicolas Gracias
« Symphonie Fiduciaire & autres nouvelles », lors de la joyeuse
demi-heure du Festival de la Cour du Vieux Temple à Grenoble cet été. Par 2
fois, nous avons animé la Cour en proposant nos lectures aux spectateurs venus
prendre un verre avant les spectacles du soir. Nous avons eu, du public et des
organisateurs, de très bons retours sur la formule et sur notre
prestation.
De son côté petit Buddha sur la cheminée veille
toujours sur nous, mais il a lui aussi pris de bien mauvaises habitudes dont il
aura, c’est sûr, du mal à se défaire. Mais nous lui pardonnons car nous avons
encore besoin de lui.
Nicolas pour l’Instant T.
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